Découvrez l'interview et l'histoire d'Eva Roje

De certains, on dit parfois que leur vie est un roman, c’est le cas d'Irina, la créatrice d'Eva Roje. Un roman international en l’occurrence…

Née au temps de l'URSS, à Novorossisk sur la mer Noire, Irina, déjà passionnée, récupérait auprès des marins, les magazines occidentaux dont elle découpait les photos de mode…
A 20 ans, Irina est devenue modèle à St Pétersbourg puis organisatrice de show-room. Elle peut enfin donner libre cours à sa passion de la mode.
Cette passion l'a conduit à travailler avec les plus grands créateurs indépendants : Vivienne Westwood, Philip Treacy London, Julien McDonald, and Hussein Chalayan. Avant de s’installer à Monaco, elle participe à la création de la marque ALINA en Russie. Saint- Pétersbourg, Londres, Berlin, New York, Milan et bien sûr Paris... Irina, aujourd’hui citoyenne européenne, connaît toutes les places fortes de la mode. Elle y a ses entrées.
Mais c’est sur la French Riviera qu’elle met en œuvre (enfin) son rêve de jeune fille : devenir elle-même une créatrice de mode, posséder et développer sa propre griffe.
Alors, elle utilise son carnet d’adresses, reprend contact avec les meilleurs fabricants italiens de peau, trouve un atelier de confection artisanal et amoureux du bel ouvrage.
Elle crée Eva Roje, une griffe de vêtements en cuir de luxe. Elle redessine des modèles iconiques, les féminise. Elle crée des pièces sexy, élégantes bien dans leur époque et d’une remarquable qualité. Eva revisite les classiques du vêtement de cuir avec son style, son imaginaire, ses rêves. Les vôtres aussi…

L'interview

Quel est le concept d’Eva ROJE ?

Je crée des vêtements en cuir premium pour des femmes modernes, élégantes et sexy. j’aime bien imaginer que mes clientes sont parfois un peu rebelles aussi en tous les cas libres, indépendantes, puissantes. Je souhaitais faire une marque assez exclusive ou plutôt destinée aux femmes amoureuses de belles pièces et offrir la meilleure qualité possible. C’est pour cette raison que je fais réaliser mes pièces à la main en Italie avec un cuir premium normalement réservé aux grandes marques de couture ou de maroquinerie. je veux que mes clientes soient heureuses et fières de porter mes créations et libres de créer avec elles les looks et le style qui leur conviennent.

Comment définiriez-vous la femme Eva Roje ?

J’ai en tête plein de qualificatifs : heureuse, sexy, élégante, moderne, optimiste, ouverte, épanouie, déterminée... En fait, je crois que le mot qui résume le mieux c’est : une femme libre. Libre de ses choix, assumant sa féminité, ses forces et ses faiblesses, une femme élégante, bien dans époque.

D’où vient votre inspiration ?

De mes voyages, de mes lectures, de mon histoire, de la rue, des musées, de la Méditerranée.. Je suis une véritable éponge et je nourris mon imaginaire tous les jours. Ensuite, j’essaye de le transmettre à travers mes vêtements et je suis très heureuse quand mes clientes partagent cet imaginaire et adoptent mes créations.

Pourquoi avoir choisi le cuir ?

J’ai toujours été séduite par cette matière : ce qu’elle exprime de sensualité, de force et de douceur, d’élégance mais aussi ce côté un peu brut et primitif qui revient à l'essentiel, à l’essence même de notre personnalité.
Le cuir a une histoire millénaire : depuis la nuit des temps les hommes utilisent la peau des animaux dont ils se nourrissent pour se vêtir ou se chausser.
Et puis j’ai eu la chance d’être en contact avec les meilleures mégisseries et les meilleurs artisans italiens pour travailler cette matière auxquels seuls les grands noms du luxe ont normalement accès. A travers Eva Roje, j’essaye d’en faire profiter les femmes qui se reconnaissent dans ce style. Pour moi, le cuir est une matière indémodable et intemporelle.

Comment définir le look Eva Roje ?

Encore une fois c’est la liberté. Je veux que mes créations épousent les envies de mes clientes, leur personnalité. En fait, ce sont mes clients qui créent le look Eva Roje. En tous les cas, je souhaite que mes créations rendent heureuses et créatives les clientes qui les portent. Et Dieu merci, si j'en crois leurs témoignages c’est souvent le cas.